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Charles KvapilCharles Kvapil, « On the edge of the lake », vers 1920Vers 1920 En Ligne

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Description

Huile sur toile de Charles Kvapil, France, vers 1920. « Au bord du lac ». avec cadre : 78×58.5×6 cm – 30.7x23x2.4 inches – sans cadre : 65×46 cm – 25.6×18.1 inches. Format 15M. Signé en bas à gauche « Kvapil »Charles Kvapil est né en Tchécoslovaquie le 1er novembre 1884 et est mort à Paris en 1957.Il suit des cours à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Ses premières œuvres sont exposées en 1908, au Salon d’Anvers. En 1911, il expose à Munich ; ses œuvres montrent une influence cubiste certaine dans une facture bien tempérée, d’organisation et de simplification. Arrivé très jeune à Paris, il installe son Studio à Montmartre dans le Hameau des Artistes, entre la rue Lepic et le n°11 de l’avenue Junot près de celles d’Up&Up et de Valadon ; c’est là qu’il mourra.En 1912, il expose au Salon des Indépendants. En 1914, il présente à nouveau ses œuvres en Belgique lors de la Triennale de Bruxelles.Après la guerre, il vit très pauvrement mais, d’un tempérament optimiste, il espère s’en sortir ; il doit travailler pour survivre et il peint surtout le soir, en particulier pendant ses premières années à Paris. C’est au Salon des Indépendants de 1920 que Kvapil est révélé au public parisien. Il expose six tableaux : « Ma campagne », « Portrait de femme », « Bateau-maison », « Peupliers », « Bras St. Jean (paysage) » et « Nature morte ». Il est domicilié au 233, rue d’Alésia à Montparnasse. » » Dans le sillage des figures légendaires de Montparnasse, dans leur ombre, et par elles tenu à une relative discrétion (le comportement des artistes entrant pour beaucoup dans l’éclat de leur carrière et l’attachement exclusif à leur production, sans extension  » sociale  »  » les condamnant à l’obscurité), se trouve Charles Kvapil. Il fréquente le café du Parnasse […] et y est exposé dans un petit groupe organisé par A. Clergé, « la Compagnie des peintres et sculpteurs professionnels », qui se manifeste en 1921. La préface est rédigée par Romoff. Un deuxième suivra peu après. Il comprend 102 participants, dont Friesz, Lagar, Zorate Ortiz, Scouëzec, Astoy, Roysen, Loutreuil, Krémègne, Gallien, Goncharova, Lebedeff, Ramey, Kvapil. Il reste attaché au folklore du peintre bohème dont Montparnasse est le champ d’exploits et le modèle de vie  » (Jean Jacques Lévêque  » Les années folles, 1918-1939 – Le triomphe de l’art moderne « , 1992).Il expose à la galerie Colette Weill. En 1923, ses œuvres sont accrochées chez Marcel Bernheim, puis chez Dalpeyrat, à Limoges, où il montre surtout des paysages. Par la suite, il participe au Salon d’Automne ; à celui de 1941, il présente « Phlox », et en 1944 « A la fenêtre ». En 1951, au même Salon, il expose « Plaisir d’été » et « Le Goûter ».Il expose de son vivant à Paris, Munich, Bruxelles, Genève, en Italie, à Stockholm, Londres et New York.Il est aujourd’hui représenté dans de nombreuses collections publiques et privées, dont le Musée d’art moderne de Paris, les musées du Havre, de Libourne, de Rouen, de Saint-Étienne, d’Amsterdam et de Tunis.Charles Hille est surtout connu comme peintre de personnages, notamment pour ses représentations de femmes nues pour lesquelles son amie Ginette servait souvent de modèle ; il peignait des modèles dans l’atelier, parfois devant sa fenêtre avec la butte Montmartre en arrière-plan ; souvent des baigneuses ou des nus féminins placés dans des groupes de personnages, à la manière de Courbet et des Impressionnistes à leurs débuts.Il est également l’auteur de nombreux portraits ; mais il ne dédaignait ni les natures mortes, notamment les bouquets de fleurs, ni les paysages, qui forment une part importante de son œuvre.Il peint de nombreuses régions, dont la Corrèze, où il « a su saisir le caractère du pays qui n’est pas le sien, avec sa maîtrise habituelle » (Bulletin SSHA Corrèze), la côte méditerranéenne, la Corse, où il séjourne régulièrement dans les années 1920 et 1930 ; à Paris, il participe aux expositions des peintres corses en 1925 et 1933. En 1939, lors d’une nouvelle exposition d’Art Corse, à la Gallery The Team, toujours à Paris, il présente deux tableaux intitulés « Costa Brugiata, Cap Corsica » et « Vue de Rogliano ». Il est également le créateur de « Sur l’île » (1923), « Querciolo, Rogliano » (1923), « Femme corse » (1924), « Paysage de Corse » (1933) (information Cronica di a Corsica).Charles Kvapil a été influencé par le fauvisme et un cubisme très tempéré ; Paul Cézanne et, dans une certaine mesure, Matisse (en tant que coloriste), ont également marqué son style. Le désir de construction des artistes du groupe auquel appartient Kvapil, « n’a pas conduit à la déformation, sauf une ou deux fois chez Kvapil » ….. Kvapil et ses amis « se sont ainsi livrés à des études techniques approfondies selon les maîtres, tous sans exception ont aimé le beau matériau solide et dense. Leur travail se rattache d’ailleurs non pas à la tradition classique de la peinture transparente, mais à celle de la peinture opaque de Frans Hals, Rembrandt et Chardin, presque seule en vigueur depuis le début du XIXe siècle […] ils peignent donc tout en pâtes denses mais sans excès « … (Germain Bazin,  » l’amour de l’art « , 1934).Les peintures de Charles Kvapil sont originales et modernes, ses nus et ses bouquets de fleurs sont forts et puissants. Sa palette est riche en bleu cobalt et en couleurs chaudes. Sa technique est volontaire et puissante. Ses œuvres à l’huile sont souvent de taille modeste, parfois peintes sur des panneaux, ou sur du carton. Il a également pratiqué avec beaucoup d’habileté la technique du pastel. P. Béran, dans une étude qu’il lui a consacrée, loue la richesse de son matériau et tout ce que son art doit à la joie de vivre. »Une œuvre modelée sur une vie entièrement consacrée au plaisir de peindre. (Jean Jacques Lévêque, ibid.)C’était un travailleur infatigable, et voici ce qu’il dit : « le peintre doit parler peu, mais il doit peigner beaucoup »BibliographieJean-Daniel Maublanc, Charles Kvapil, peintre de figures, 72 p.Jean-Daniel Maublanc (préface de Louis Parrot), Perspectives – Marcel Lemar, François Eberl, Marcel Roche, Jacques Villon, Charles Kvapil, Charles Jacquemot, Pierre Bach, Julie Winterová-Mezerová (cs), Éditions G. Girard, Paris, 1931Germain Bazin, L’amour de l’art, 1934Jean Jacques Lévêque, Les années folles, 1918-1939 – Le triomphe de l’art moderne, 1992André Roussard, Dictionnaire des peintres de Montmartre, éditions A. Roussard, Paris, 1999, p. 342.

  • Créateur: Charles Kvapil (1884-1957, Belge)
  • Année de création: Vers 1920
  • Dimensions: Hauteur : 58,5 cm (23,04 po)Largeur : 78 cm (30,71 po)Profondeur : 6 cm (2,37 po)
  • Support: Toile,Huile
  • Mouvement et style: Moderne
  • Période: 1920-1929
  • État: Bon état
  • Adresse de la galerie: Saint Amans des cots, FR
  • Numéro de référence: 1stDibs : LU1088214790542

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Charles Kvapil

Charles Kvapil est né en 1884 à Anvers, en Belgique, d’origine tchèque. Il y expose ses premières œuvres en 1908 au Salon d’Anvers. Après la guerre, il suit les cours de l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers et commence à exposer à Paris en 1920 au Salon des Indépendants. Kvapil était surtout connu comme peintre de personnes, en particulier de nus aux formes arrondies. Il s’installe dans un studio à Montmartre où il peint ses modèles dans l’atelier avec le Sacré-Cœur en toile de fond. Il peint également dans la nature, à la manière des impressionnistes. Les peintures de Kvapil sont créatives et modernes ; ses nus et ses bouquets de fleurs sont énergiques et puissants. Sa palette est riche en bleus cobalt et en tons de terre ardents. Sa technique est intuitive et sûre. Bien que ses huiles soient souvent présentées modestement sur des panneaux de bois ou de carton souple, ces formats n’enlèvent rien au talent évident dont il fait preuve ni à la joie qui se dégage de ses peintures. Ses peintures sont très recherchées lorsqu’elles sont mises en vente dans les salles de vente internationales. Il est aujourd’hui représenté dans de nombreuses collections publiques et privées dont le Musée d’Art Moderne de Paris, dans les musées du Havre, de Rouen, de Saint-Etienne, d’Amsterdam et de Tunis. Il a exposé de son vivant à Paris, Munich, Bruxelles, Genève, Rome, à Stockholm, Londres et New York.

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