Henri-André MartinHenri-André Martin, Les Baux de Provence, huile sur toile, 19611961 Réduction
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Description
Huile sur toile de Henri-André Martin (1918-2004), France, vers les années 1980. Les Baux de Provence. Avec cadre : 71×98 cm – 28×38.6 inches. Sans cadre : 65x92cm – 25.6×36.2 pouces. Format 30P. Signé en bas à droite « Henri A Martin » (voir photo). Situé et daté de 1961 au dos (voir photo). Peut être associé pour faire la paire avec un autre tableau de Henri-André Martin que nous proposons sur 1stdibs dont le titre est « Henri-André Martin Champ d’oliviers dans les Alpilles, Provence, Huile sur toile ».Né à Lyon en 1918, l’enfant et l’adolescent Henri-André Martin passe sa jeunesse à Saint-Étienne, son père, Edme Martin, étant d’abord installé comme médecin praticien à Lyon, après avoir été nommé médecin des dispensaires antituberculeux de la Loire.Pendant ses premières années d’études de médecine à Lyon, il s’inscrit néanmoins aux Beaux-Arts. Nommé interne des hôpitaux à son retour de captivité en 1942, il termine sa carrière médicale comme directeur de la clinique universitaire d’oto-rhino-laryngologie de l’hôpital Édouard-Herriot. Mais la peinture était sa passion.La peinture était pour Henri-André Martin le moyen d’exprimer ses sentiments. De nature très réservée et d’une extrême modestie que beaucoup ont pris pour de la froideur, c’est ce qui lui a permis d’exprimer sa forte sensibilité artistique et, ses périodes picturales sont autant de reflects de ses angoisses, de ses espoirs, de ses joies. À chaque période de sa vie, partout où il va et dès qu’il a un moment, il peint des gouaches, souvent de petit format, mais parfois de plus grand format. Il peint également des plages qui ont été comparées à celles de Boudin. Leur facture montre cependant que cette figure n’est qu’apparence et qu’en fait, ces plages faites d’eau, de ciel et de sable, se passent volontiers du motif, le travail de la matière semblant avoir plus d’importance. comme sujet. Bien qu’il ait peint « sur le terrain » jusque dans les années 1970, ses toiles restent très éloignées de l’anecdote. Souvent durs comme les paysages de Provence, les murs parisiens qui expriment l’inquiétude, ou les chemins de fer, les voies d’aiguillage qui suggèrent, en ocre et noir, tout l’embarras du choix. On retrouve la même gravité nostalgique dans les toiles des carcasses de bateaux qui, comme l’écrira plus tard son ami Louis Pons, « semblent mourir d’immobilité » ou dans les toiles de Venise, ou encore les paysages d’Eygalières.Dans les années suivantes, sa peinture devient plus simple, plus synthétique, comme ces paysages aux amandiers torturés, aux oliviers noirs et noueux, aux platanes se détachant sur le ciel ocre de l’aube de la Provence, en hiver. Ce sont aussi les toiles de Hambourg : la pâte s’alourdit, les couleurs s’assombrissent, marquant toute la gravité des paysages portuaires. Le travail en atelier prend progressivement le pas sur la peinture de motifs.La période charnière coïncide avec celle de son travail sur l’olivier, durant laquelle il mène la réalisation des « Troncs », un recueil de six planches lithographiques, du livre L’olivier comprenant de nombreuses lithographies et sérigraphies, mais aussi des textes. poétiques et de nombreuses peintures. Il se passionne alors pour tout ce qui touche à l’olivier (littérature, peinture, traditions, histoire), mais aussi pour l’arbre lui-même, son histoire millénaire, sa poésie, ses symboles, mais aussi sa culture, sa taille. la production d’huile et les moulins, une passion qu’il gardera toute sa vie. Ce travail sur l’olivier lui a permis de réaliser de larges simplifications. D’où des tableaux à caractère symboliste, dans lesquels on a l’impression que le but n’est pas de représenter tel ou tel arbre, mais de résumer en un emblème, tronc, feuille et ciel, la civilisation de l’olivier. René Déroudille écrivait à leur sujet en 1976 : « Il y a là une sève lyrique qui entraîne l’artiste et le pousse à définir autrement les arbres de la chère Provence. » L’ancêtre » et surtout les planches consacrées à l’étreinte et au renouvellement, en poésie dé fi nissent l’action d’un artiste lui aussi en pleine mutation « .Les années suivantes sont marquées par une intense activité picturale et la réalisation en Studio et à partir d’esquisses sur des motifs, de grandes toiles très souvent colorées qui font l’objet d’une grande exposition en 1988 à la Maison de Lyon. Bernard Gouttenoire écrit à ce sujet dans l’Hebdo de Lyon en juin 1979 : « Les champs de colza ou de lavande remplissent abondamment le cadre de la toile. …Il pourrait y avoir « monotonie » en pratiquant de grands aplats, mais justement il n’en est rien et on ne se lasse pas de tant de couleurs sublimées « .Dans les années 1980, la Provence et surtout les Alpilles, qui étaient depuis longtemps des thèmes privilégiés, lui offrent une source d’inspiration intense et une évolution vers des toiles beaucoup plus abstraites. Ces mêmes années sont marquées par la réalisation de grands nus qui avec les Alpilles et d’autres toiles colorées font l’objet d’une grande exposition à L’Atrium de Lyon en 1992. Durant cette période des années 1990, il travaille intensément en Studio, se lance dans des séries, souvent abstraites et sans doute nécessaires à son expression. René Déroudille écrivait en 1992 : » … il veut aller au bout de son œuvre, c’est-à-dire mener à leur terme les formes et les couleurs nées de son imagination créatrice. . . Lentement mais sûrement, il est arrivé à une sorte de plénitude, à la satisfaction de la tâche enfin accomplie … Absolument à part de l’école lyonnaise, il semble sans prétention, se délectant d’une solitude active, où il se sent proche de ses désirs « . Petit à petit, cependant, il a abordé des sujets plus attrayants, presque décoratifs, tels que les fleurs et les papillons japonais. Il reprend des thèmes anciens avec un style franchement figuratif : bouquets de flowers, natures mortes, paysages d’Eygalières.Prix et distinctions1964 : Prix Maurice UtrilloHors concours, puis médaille d’honneur de la Société lyonnaise des Beaux-ArtsMembre du Salon du Sud-Est jusqu’à sa mort en 2004.Salon du dessin et de la peinture à l’eau, ParisMembre du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, ParisMembre du Salon d’Automne, ParisCorrespondant de l’Institut de FranceSes tableaux ont été exposés dans de grandes galeries à Paris, New-York, Dallas, Caracas, Genève, etc.
- Créateur: Henri-André Martin (1918 – 2004, Français)
- Année de création: 1961
- Dimensions: Hauteur : 71 cm (27,96 po)Largeur : 98 cm (38,59 po)Profondeur : 3 cm (1,19 po)
- Support: Toile,Huile
- Mouvement et style: Post-impressionnisme
- Période: 1960-1969
- État: Excellent état
- Adresse de la galerie: Saint Amans des cots, FR
- Numéro de référence: 1stDibs : LU1088214784212
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Henri-André Martin
Membre du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris Membre du Salon d’Automne, Paris Correspondant de l’Institut de France Ses peintures ont été exposées dans de grandes galeries à Paris, New-York, Dallas, Caracas et Genève.
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